Lamentin le 29 Novembre 2024
Des faits graves nous révèlent que lamentin est devenu territoire de violences urbaines.
J’en veux pour preuve, le couvre feux reconduit le 27 octobre 2024 dans dix communes de Guadeloupe dont la notre.
« Bien être et bien vivre » à Lamentin est désormais un slogan du passé.
Que se passe t’il vraiment ?
- La Mairie régulièrement vandalisée
- Les écoles souvent prises pour cible
- La caisse des écoles, le ciné théâtre, le service technique victimes d’effractions à répétition avec disparition de numéraire et de matériels techniques.
- Vols multiples chez les résidents,
- De nombreux quartiers (Blachon, Crane, ville nouvelle, Bellevue de Montalègre, Cailloux … ) devenus invivables à cause d’actes d’incivilités.
- Des délits nocturnes avec échanges de tirs sous couvert de trafics en tout genre (drogue, armes, etc).
Que faisons nous ?
Les mesures mises en œuvre à ce jour (tribunal forain, Conseil Local de Sécurité et Prévention de la Délinquance, patrouilles de gendarmeries et police municipal. .. ) sont loin d’endiguer le phénomène qui au contraire s’est considérablement amplifié depuis ces dernières années.
Quel héritage laissons-nous aux générations futures ?
Une vie sans perspectives, sans avenir où ils ne se sentent plus chez eux et en sécurité ?
Il n’est pas courageux de rester spectateur et silencieux à profiter de nos privilèges, à servir nos intérêts et ambitions politiques.
Ayons conscience que notre maison Lamentin brûle. Nous assistons bras croisés à son embrasement tel une fatalité.
Il me semble urgent que nous élus nous nous engageons sur cette question afin de faire de ce fléau une cause commune et de lutte de tous les instants. Nous devons tous œuvrer pour empêcher que cette violence ne s’installe.
Évitons mesdames et messieurs les édiles que Lamentin ne ressemble à ces villes de l’Hexagone.
Il n’est pas souhaitable chers collègues que ce sujet devienne un thème de campagne électorale, mais un axe de réflexion et l’amorce d’une réunion de travail sur un plan Marshal de lutte contre l’insécurité. Les citoyens sont inquiets et terrorisés. Ne laissons pas les gangs prospérer.
Toutes politiques engagées (aménagement, attractivité, tourisme, économie … ) seront veines dans ce climat insoutenable.
Ephrem GLORIEUX
